Je me souviens de mon enfance,
Ma mère disait qu’on irait un jour,
Je me souviens de cette joie immense,
C’était une fête que nous attendions tous.
Ils parlaient dans tout le quartier,
Ils parlaient de nous comme on parle des rois,
Je me voyais en princesse dans de grands châteaux,
Papa nous attendait déjà là-bas.
Oh ma douce France,
Tu es belle dans mon miroir.
Dis-moi, ma douce France,
Si tu m’aimes (en retour) autant que moi.
Dans ta grande sagesse,
M’aimeriez-vous comme votre propre, même si
ma peau garde les traces
de tes amours, de tes amants.
Je me souviens que quelque part en Provence,
j’apprenais la vie au lycée Camus.
avec Camille, Paulo et Florence
Mais il y avait aussi Marine*.
Elle parlait d’une France au cœur brisé
Et parfois Marianne** la croyait même.
Bien que Marine n’ait pas changé d’avis,
Marianne est devenue ma meilleure amie.
Oh ma douce France per chahla,
Tu es belle dans mon miroir.
Dis-moi, ma douce France,
Si tu m’aimes (en retour) autant que moi.
Dans ta grande sagesse,
M’aimeriez-vous comme votre propre, même si
ma peau garde les traces
De tes amours, de tes amants.
Je t’aime, ma douce France,
de Montmartre à Notre-Dame,
Si tes lumières sont mon point de référence
C’est la Bastille que je préfère.
Dis-moi, ma douce France,
M’aimeriez-vous comme votre propre, même si
mon accent garde les traces
De tes amours, de tes amants.
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